Heinrich Kramer Institoris
Le Marteau des Sorcières, Malleus Maleficarum, a été le bréviaire des chasseurs de sorcières pendant deux siècles à travers toute l'Europe. Publié à Strasbourg en 1486, il connut de nombreuses rééditions. Et grâce à l’invention de l’imprimerie, il connut un essor considérable.
Le 5 décembre 1484, le pape Innocent VIII fait paraître une bulle, Summis desiderantes affectibus, à savoir une lettre pontificale faisant acte d'autorité, mettant en garde contre la sorcellerie. Ce document apporte de la légitimité à Institoris, l’auteur de ce livre.
Heinrich Kramer - Institoris
C’est cette bulle qui permit, malgré elle, à l’inquisiteur Heinrich Kramer, de publier son fameux « Marteau des sorcières » le Malleus Maleficarum.
Fort de ce soutien, il prit ses fonctions d’inquisiteur très à cœur. Il opéra dans le diocèse de Constance en 1485 et dans la petite ville de Ravensburg où il fit brûler 48 sorcières, accusées de s'être livrées à des démons incubes. Mais on se plaignit hautement que « beaucoup de personnes eussent été emprisonnées, torturées et traitées de manière outrageuse ». L'évêque jugea prudent d'inviter l'inquisiteur à se retirer dans son couvent.
Le moine, croyant que son insuccès venait de ce que le système manquait de base juridique, voulut le codifier et commença son livre de vengeance en 1486. Pour réaliser cette pensée, Heinrich Kramer appelé ensuite Institoris rédigea le Malleus Maleficarum, livre inepte que l’on pourrait comparer à un rituel des sacrifices humains. C'était de la folie et de la sauvagerie codifiée. Il parut en 1487 et devint le guide officiel de la procédure contre la sorcellerie.
A lire aussi : http://www.lemalleus.com/pages/un-peu-d-histoire.html
La naissance d'un roman historique : les recherches documentaires
Par membre-admin | Le 20/03/2018 | Dans Roman historique, bestseller, littérature contemporaine | Commentaires (0)
Se lancer dans un roman historique…
Les grandes lignes
Lorsque nous commençons l'écriture d'un livre, nous partons sur un aperçu vague de l'histoire, plus ou moins flou, ficelé au ras des coutures ou avec une trame précise, mais qui se modifie au fil des pages. Beaucoup d’idées nous arrivent et il est difficile de faire le tri. Ce que je fais : je note tout sur un petit carnet afin de ne rien en perdre et je vois ensuite ce qui est exploitable pour mon roman. J’ai toujours mon calepin à porter de main, car mes meilleures idées me viennent le matin au réveil alors que je n’ai pas encore posé le pied par terre.