La chasse aux sorcières
Le Marteau des Sorcières, Malleus Maleficarum, a été le bréviaire des chasseurs de sorcières pendant deux siècles à travers toute l'Europe. Publié à Strasbourg en 1486, il connut de nombreuses rééditions. Et grâce à l’invention de l’imprimerie, il connut un essor considérable.
Le 5 décembre 1484, le pape Innocent VIII fait paraître une bulle, Summis desiderantes affectibus, à savoir une lettre pontificale faisant acte d'autorité, mettant en garde contre la sorcellerie. Ce document apporte de la légitimité à Institoris, l’auteur de ce livre.
Le Malleus Maleficarum (Marteau des Sorcières - Le marteau des sorcières, c'est le maillet du rituel maçonnique, on l'appelle la « Tabula ».), du moine inquisiteur Heinich Kramer, appelé Institoris, est divisé en trois parties :
Dans la première partie, on s'applique à démontrer que la sorcellerie n'est pas une superstition, mais un fait réel. C’est de ce livre que nous vient l’image de la sorcière volant sur un manche à balai. C’est vous dire qu’à l’époque, on vous faisait avaler n’importe quoi.
La deuxième partie du Marteau des Sorcières comprend deux questions :
À qui le magicien peut-il nuire ? Comment la sorcellerie peut-elle être combattue et ses effets détruits ?
A lire également : http://www.lemalleus.com/pages/un-peu-d-histoire.html
La naissance d'un roman historique : les recherches documentaires
Par membre-admin | Le 20/03/2018 | Dans Roman historique, bestseller, littérature contemporaine | Commentaires (0)
Se lancer dans un roman historique…
Les grandes lignes
Lorsque nous commençons l'écriture d'un livre, nous partons sur un aperçu vague de l'histoire, plus ou moins flou, ficelé au ras des coutures ou avec une trame précise, mais qui se modifie au fil des pages. Beaucoup d’idées nous arrivent et il est difficile de faire le tri. Ce que je fais : je note tout sur un petit carnet afin de ne rien en perdre et je vois ensuite ce qui est exploitable pour mon roman. J’ai toujours mon calepin à porter de main, car mes meilleures idées me viennent le matin au réveil alors que je n’ai pas encore posé le pied par terre.